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Lightnews - L'information pour (presque) tous !

OTAN : Organisation du traité de l'Atlantique Nord

June 24 2025, 13:16pm

Posted by Christine Némoz

L’Organisation du traité de l’Atlantique Nord a été mise en place en place par les pays signataires du traité de l’Atlantique nord afin de pouvoir garantir défense et sécurité collectives. Le texte de ce traité, signé le 4 avril 1949, établit le Conseil de l’Atlantique Nord (CAN), et met en place une alliance militaire défensive contre toute attaque armée contre l’un de ses membres en Europe, en Amérique du Nord ou dans la région de l’Atlantique Nord au nord du tropique du Cancer.
Ce traité fait suite à la 2 ème guerre mondiale et à la guerre en Corée et dans le contexte général des débuts de la guerre froide, et plus spécifiquement pendant le blocus de Berlin exercé par les Soviétiques. Elle a pour but d’assurer la sécurité de l’Europe occidentale en instaurant un couplage avec les USA, seul moyen selon les Européens de se prémunir contre l’expansion soviétique.
 
Les soviétiques répondront à cette création par le pacte de Warsovie en 1955. L’OTAN s’organise donc pour faire face à cette menace par la définition de concepts stratégiques touchant notamment les questions relatives aux armes nucléaires, par la planification coordonnée entre tous ses membres de leurs moyens militaires Depuis la dissolution de l’URSS et la fin de la guerre froide en 1991, l’Alliance atlantique a perduré malgré la disparition de sa principale raison d’être initiale.
La fin de la guerre froide en 1991, consécutive à la chute du mur de Berlin en 1989, à l’écroulement de l'URSS et à la dissolution du pacte de Varsovie, l’adversaire « naturel » de l’Alliance atlantique, pose la question du devenir de l’Alliance : selon les critères habituels des relations internationales, elle aurait dû disparaître faute d’adversaire, mais elle va réussir à assurer sa pérennité grâce à la solidité du lien qui unit ses membres, à la crainte de la plupart des Européens de devoir assurer leur sécurité sans les États-Unis et en se trouvant très rapidement de nouvelles missions.
Elle a procédé à son élargissement à d’anciens pays du bloc de l’Est et d’anciennes républiques de l’Union soviétique. Elle a pris en compte de nouvelles crises et menaces comme les conflits nationalistes dans l’ex-Yougoslavie, l’essor du terrorisme international ou la lutte contre la prolifération des « armes de destruction massive », en conséquence desquelles l’OTAN a revu en profondeur son concept stratégique et son organisation civile et militaire à plusieurs reprises.
 
Le siège de l’OTAN, initialement situé à Londres puis à Paris se trouve depuis 1966 dans le quartier bruxellois de Haren en Belgique, et son principal commandement militaire, le SHAPE, initialement installé en France à Louveciennes, se trouve aujourd’hui à Maisières, également en Belgique.
Les relations entre la France et l’OTAN ont toujours été complexes : d’un côté la France a fortement poussé à la fondation de l’Alliance atlantique, à l’implication directe des États-Unis dans la défense de l'Europe et a bénéficié d’aides économiques et militaires importantes des États-Unis pendant toute la IVe République ; d’un autre côté, l’OTAN a peu ou pas pris en compte les intérêts de la France, notamment en Indochine et en Algérie, et surtout a généré un sentiment d’impuissance du pays face à l’hégémonie américaine au sein de l’Organisation, et suscité une envie d’indépendance nationale plus forte.
Avec le retour au pouvoir de Charles de Gaulle, à la faveur de la crise de mai 1958, la nouvelle politique étrangère d'indépendance provoque de vives tensions au sujet de l’OTAN et de la force de dissuasion nucléaire française entre la France et les États-Unis.
 
S’il est régulièrement question d’une défense européenne, aucun état n’a manifesté sa volonté de mettre en place une coopération structurée permanente, pourtant prévue par le traité de Lisbonne en 2007. La France, de son côté, milite pour une Europe de la défense, souveraine et complémentaire de l’OTAN
Les Etats-Unis, eux, estiment qu’ils paient une trop lourde contribution et que les pays européens devraient assurer eux-mêmes leur défense.

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l'Ukraine orgueilleuse : Vers une guerre de tranchées ?

June 22 2025, 10:02am

Posted by Arnaud Némoz

Qu'une trêve voir un traité de paix soit signé était à mon sens logique, possible : Zelensky refuse cette possibilité, et vivra donc une guerre de tranchées de peut-être 5 à 10 ans pour voir son pays complétement conquis, et sa défaite écrasante.
 
Lui qui avait promis de ne pas frapper la Russie s'en donne maintenant à coeur joie, comptant la Chine, il s'en prend au troisième pays le plus puissant au monde. Une manoeuvre risquée et une invasion de plus en plus réelle des armées russes qui me laissent à penser qu'il finira par accepter la paix et la réddition de ses ex-territoires. En fait, qui sait ?
 
En l'attente, la Russie continue a attaquer, et gagne en territoires, le président Vladimir Poutine tenant même un discours semblant très hostile vis-à-vis de ce refus, et de ce qu'il compte faire de l'Ukraine, en même temps de défendre politiquement l'Iran, jugeant son attaque « innomable » voir « inacceptable ».
 
Rappellons que les russes sont experts en guerre d'usure et de tranchées, et je ne vois pas l'Ukraine triompher dans une telle situation, surtout si le nombre d'armes qui leurs sont envoyées diminuent de manière drastique, là où la Russie semble blindée et en pleine production de son armement.

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Israël rassemble : Bientôt la Corée du Nord ?

June 22 2025, 06:09am

Posted by Arnaud Némoz

Nota Bene : l'Amérique a pris part au conflit, bombardant des structures iraniennes.

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C'était il y'a 30 ans ! | Comparaison à l'époque actuelle !

June 15 2025, 09:39am

Posted by Christine Némoz

C’était il y a trente ans :

Les cartes géographiques, qu’il fallait déplier dans la voiture ? De nos jours, nous utilisons toutes sortes d'applications directement intégrées à nos smartphones afin d'établir notre chemin, comme Waze ou Google Maps.  Les cartes routières sont sans cesse mises à jour automatiquement, et nous pouvons être avertis de diverses infos pratiques, par exemple le trafic grâce au sattelite. Cependant, avant, il était nécessaire d'acheter des cartes en papier ! Cela prenait énormément de temps pour planifier son itinéraire, ainsi que de choisir la meilleure route qui soit pour gagner le plus de temps possible. Contrairement aux GPS actuels, si l'on faisait une erreur de parcours, il était impossible de recalculer automatiquement son chemin ! Il fallait tout faire à la main et se fier à son sens de l'orientation. Il va de soi que le sens de l'orientation des individus était bien plus développé dans le passé : en effet, là où aujourd'hui il n'y a plus le moindre effort à faire pour chercher son chemin, ce n'était pas le cas avant ! Si vous vous demandez pourquoi votre papa connait tous les bons chemins, vous avez enfin l'explication à votre portée.

Trouver une réponse ? Pas de Google mais de nombreuses encyclopédies lourdes et encombrantes : Aujourd'hui, les moteurs de recherches ont envahi notre vie et se révèlent très pratiques. Ils nous permettent de rechercher des informations, trouver un restaurant, connaître la météo, etc. Ils rendent d'énormes services et font gagner énormément de temps à tous ceux qui les utilisent. À l'époque, il fallait se débrouiller par soi-même. Si l'on recherchait une réponse à des interrogations existentielles, à des problèmes scientifiques, politiques,  il était nécessaire de se rendre dans une bibliothèque pour espérer trouver une réponse. Et oui, il n'était pas rare que la bibliothèque ne possède pas le livre adéquat ! Des dizaines de coups de fils étaient parfois nécessaires pour enfin trouver le Saint-Graal. Les vendeurs d’encyclopédies se présentaient à votre porte pour vous proposer des volumes lourds et encombrants. Et chers.

Et concernant les jeux-vidéos ? Fortnite est l'un des jeux en ligne les plus populaires de nos jours. Des milliers de joueurs s'affrontent avec leurs amis dans le but de gagner la partie à coup de pioches, fusils, etc… Le chat vocal permet à chacun de communiquer avec les autres, rendant l'expérience plus amicale et chaleureuse. A contrario, dans le passé, il était nécessaire d'inviter ses amis chez soi si on voulait jouer une partie avec eux. Pour les consoleux (joueurs jouant sur console), la Nintendo 64 était particulièrement adaptée.

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  • L’actualité ne défilait pas en lignes : Nous avons l'habitude aujourd'hui de nous renseigner sur l'actualité en consultant des journaux en ligne. D'un simple clic, nous pouvons accéder à une quantité d'informations phénoménale, et pouvons connaître ce qui se passe dans le monde entier. Si l'on voulait se renseigner à l'époque, il était nécessaire de se rendre au kiosque, et lui acheter un journal papier.  Beaucoup de personnes le lisaient au petit-déjeuner avant d'aller travailler, ou bien dans les transports en commun. Toutes les occasions étaient bonnes pour lire son journal favori et ne pas le quitter des yeux !
  • Ecouter de la musique : Avant, pour se procurer un album ou un single, il était nécessaire de se rendre chez un disquaire. En général, les vinyles des singles avaient un moins bon rapport qualité-prix, ce qui fait qu'il était souvent plus intéressant d'acheter des albums. Cela se traduisait que les gens avaient l'habitude d'écouter des sons qu'ils n'appréciaient pas forcément, mais avaient en échange une diversité musicale plus importante. Parfois, on enregistrait les vinyle sur des cassettes audio, et on en faisait profiter les copains. Les premiers baladeurs étaient des baladeurs à cassettes.
  • Communiquer : Rien de plus facile que d'envoyer un message de nos jours. Si l'on pense immédiatement aux messageries instantanées comme WhatsApp, il ne faut pas oublier l'email qui reste un bon moyen de communication, en particulier pour des activités professionnelles. Il fallait envoyer du courrier par la poste. Un équivalent de l'email à l'époque était le FAX.  Un FAX est semblable à un scanner, sauf qu'il permet d'envoyer le contenu numérisé à n'importe qui dans le monde. Chaque personne ayant un FAX possédait un numéro qui lui correspondait (semblable à un numéro de téléphone). Il suffisait de glisser un document dans le FAX, composer le numéro du FAX de la personne distante, et la personne recevait le document par une photocopie.
  • Pas de traitement de texte : Nos parents et grands-parents, quant à eux, ne disposaient que d'une machine à écrire. Avec un peu d'habitude, celui ou celle qui maniait la machine avec dextérité gagnait énormément de temps à composer un document comparé à celui qui le fait à la main. La machine à écrire était donc un outil professionnel très prisé. Le saviez-vous ? De nos jours, certains écrivains préfèrent écrire à la machine à écrire. 
  • Harcèlement, réseaux sociaux : Il n'est donc pas étonnant que dans le passé, les gens tendaient souvent à être beaucoup plus pacifiques, car ils n'avaient tout simplement pas le choix : les réseaux sociaux n'existaient pas. Si le débat existait, il se limitait souvent à la radio ou à la télévision, ou ça ne concernait que certaines personnes dites-intellectuelles.
  • La photo, pas instantanée : Pour se prendre un selfie, nos parents et grands-parents utilisaient des appareils photos de type Polaroid : ils étaient peu chers, facilement transportables et permettaient de développer une photo instantanément (à l'inverse des autres appareils photos où il fallait faire développer la pellicule). Pratique pour prendre une photo facilement !
  • Et le téléphone : il est difficile d'imaginer un temps où vous pouviez partir pendant des jours, des semaines, voire des années et où personne ne savait où vous étiez ni ce que vous faisiez (à moins que vous n'ayez envoyé une carte postale ou utilisé un téléphone public ! ; c'était pourtant le cas de l'ancienne génération ! De nos jours, il est impossible d'être réellement injoignable. Merci, la technologie ! Le téléphone était bel et bien relié à un fil, donc pas transportable, et pour toute urgence il fallait d’abord localiser une cabine téléphonique.

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Pour certains aspects, la vie était plus facile : moins d’agressivité, moins d’agression, moins de violence. Une vie plus lente et plus cool en fait. Pas d’internet, donc plus de vrais contacts humains, de rencontres. Les amis n’étaient pas sur FB, on les voyait, on mangeait ensemble, on échangeait. Les rues étaient plus sures, moins de risques. Le respect avait une raison d’être. Les parents, les enseignants, Les policiers étaient plus respectés ce qui amenait à plus de liberté, moins de règlements, de lois.
Pas de musique pendant de longues minutes pour atteindre un call-center à l’autre bout de la planète avec quelqu'un qui ne parle pas votre langue et ne comprend rien, plus de dialogues. Comme Michel Sardou, j’aurais envie de dire «  je déteste ce siècle ». 
 
En fait je ne le déteste pas, j’apprécie de nombreuses facilités apportées par les technologies. Internet a facilité grand nombre de choses : recherches, démarches, accès à l’information, messages et je trouve cela appréciable, je m’en sers beaucoup.
Mais toute médaille a son revers, cela a aussi facilité les arnaques, l’accès à la pornographie, à la pédophilie, aux injures et j’en passe. Toute technique dépend de ce que l’on en fait. Je suis la première à me servir de mon smartphone pour tout ou presque, tellement simple ! Mais je ne suis pas rivée dessus H24.
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Je regrette le manque de respect général de l’époque actuelle, qui conduit à l'insécurité, à la violence, au trafic. Les enfants sont devenus des enfants rois et des adolescents indisciplinés. Chaque époque, chaque changement amène son lot de bonnes et mauvaises choses.
 
Finalement : aux humains de savoir les utiliser (ces facilités) avec intelligence, l’avenir nous donnera encore de nombreux défis et il conviendra de choisir les bonnes voies.

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BNS : Banque Nationale Suisse

June 15 2025, 09:27am

Posted by Christine Némoz

La BNS a été fondée en 1906 seulement. C’est une banque centrale. Contrairement à de nombreux autres pays, la BNS est une entité privée. Elle est principalement détenue par des actionnaires publics comme les cantons et les banques cantonales. En effet, les entités publiques détiennent plus de 77% des actions. Le reste des actions est entre les mains d’investisseurs privés ou est négocié en bourse. C’est exact. La Banque nationale suisse est cotée à la Bourse suisse.
 
Auparavant, de nombreuses banques pouvaient émettre des billets de banque, et le conseil fédéral était responsable de la politique monétaire. Maintenant, la Banque nationale suisse est une entité indépendante qui est responsable de ces deux choses. Ils doivent donc maintenir suffisamment de billets en circulation et s’assurer qu’ils sont suffisamment sécurisés. Ils sont responsables de la mise à jour des billets de banque au fil du temps. La Banque nationale suisse a deux sièges. Le premier se trouve à Berne, la capitale de la Suisse. Et la deuxième est Zurich, la capitale économique non officielle du pays.
 
La Banque Nationale Suisse a d’autres responsabilités :
  • Elle gère la réserve d’or de la Suisse (même si on ne sait pas très bien où se trouver cet or)
  • Elle gère les réserves monétaires du pays, et investit également ces réserves en bourse (environ 150 milliards) Les bénéfices éventuels sont redistribués à la Confédération et aux cantons.
    Le bilan de la BNS est très positif, souvent plus haut que le PIB du pays, ce qui en fait la banque centrale une banque très solide.
 
Un conseil d’administration dirige la BNS :
Ce conseil prend des décisions sur la politique monétaire du pays. Pour ce faire, ils évaluent l’économie et les prévisions d’inflation en Suisse
Pour mettre en œuvre ses politiques monétaires, la Banque nationale suisse dispose de plusieurs outils :
  1. Le principal outil utilisé est la liquidité que la BNS met à la disposition des banques. Elle peut diminuer ou augmenter les liquidités qu’elle fournit aux banques en modifiant le taux d’intérêt de ces prêts.
    Les banques, à leur tour, peuvent prêter cet argent à leurs clients. La disponibilité des prêts peut avoir un impact important sur l’économie.
  2. En cas de turbulences, la BNS peut également renflouer les banques. C’est ce qu’ils ont fait pendant la crise financière de 2008-2009 pour renflouer UBS, la plus grande banque de Suisse. Pour cela, ils ont acheté 54 milliards de francs suisses de mauvais actifs à UBS afin que cette dernière dispose de suffisamment de liquidités. Après quelques années, la BNS a réussi à revendre ces actifs, réalisant même un bénéfice.
  3. La BNS peut également acheter et vendre des francs suisses contre d’autres monnaies étrangères.
    Cela permet de maintenir le taux de change du franc suisse à un niveau raisonnable pour que l’économie suisse puisse prospérer.
 
La BNS travaille également main dans la main avec la FINMA (les régulateurs des banques). En effet, les banques sont obligées de déposer de l’argent à la Banque nationale suisse. Les banques suisses ont des réserves obligatoires. Ces réserves doivent être conservées à la BNS pour être aussi liquides que possible. 
Comme mentionné précédemment, le maintien de l’inflation à un niveau raisonnable est l’un des principaux rôles de la Banque nationale suisse. Actuellement, elle a pour objectif de maintenir l’inflation en Suisse à 2%.
L’un des outils dont elle dispose pour lutter contre l’inflation consiste à modifier le taux d’intérêt qu’elle demande aux banques. Les banques sont obligées de déposer de grandes quantités d’argent à la Banque nationale suisse. Et pour cet argent, la BNS a un taux d’intérêt fixe.
Pendant de nombreuses années récentes, ce taux d’intérêt était négatif, à -0,75 %. Cela signifie que les banques suisses paient la Banque nationale suisse pour garder leur argent dans ses coffres.
Devrions-nous blâmer la Banque nationale suisse pour cela ? Pas vraiment. Une inflation négative n’est pas nécessairement bonne pour l’économie à long terme. Le maintien de l’inflation à un niveau sain est donc une bonne chose.
 
En 2022 et 2023, l’inflation est revenue dans la plupart des pays du monde. Pour tenter de lutter contre l’inflation, la BNS a relevé son taux d’intérêt
La BNS a défini une limite entre l’Euro et le Franc suisse  à 1, 2 CHF pour 1 Euro, mesure qui a suscité beaucoup de commentaires.
En effet, si le franc suisse est trop fort, il est difficile d’exporter quoi que ce soit depuis la Suisse, car nos produits sont trop chers pour les pays étrangers. La BNS a donc décidé d’aider l’économie en introduisant cette parité.
Le rôle principal de la BNS est de maintenir la stabilité des prix en Suisse ; en évitant à la fois une forte inflation et une déflation importante. Pour cela, elle gère les liquidités offertes aux banques pour influencer l’économie. Actuellement, les taux d’intérêt de ces liquidités sont négatifs afin de stimuler l’inflation qui était très faible ces dernières années.

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Schizophrénie : Il tue sa femme et ses enfants.

June 14 2025, 02:44am

Posted by Arnaud Némoz

Le crime était sans doute trop gros pour passer dans les médias, mais on en trouve une trace en cherchant simplement sur internet, moi de rage ; « schizophrène qui tue sa famille ».
Nul part n'est écrit dans cet histoire si cet homme était déjà jugé schizophrène avant son triple meurtre, peut-être disposait-il d'une certaine liberté, mais il présentait néanmoins le fait d'être déjà sous neuroleptiques, une camisole chimique qui peut rendre agressif, surtout dans un contexte dit « difficile ».
Il n'est pas vraiment ici de porter le blâme sur la psychiatrie, qui est à blâmer d'office, mais que font les droits de l'homme face à une telle traite humaine, qui consiste à mettre la gêne de notre société en cage psychique et médicamenteuse, sous prétexte non-pas du bien-être du dit-patient, mais du soin de celui-ci. L'article ci-dessus exprime une situation difficile, que les psychiatres ont tôt fait de juger en leurs termes, alors qu'on peut y voir un mariage malheureux, une situation familiale précaire, et des difficultés au travail menant au drame.
Mais est-ce cette situation la seule responsable ? Les antipsychotiques n'affaiblissent-ils pas le sens moral, le sens du jugement, voir ne créent-ils pas une colère qui légitime le passage à l'acte, dans ce cas ? Personnellement, je pense que « oui ». On ne peut pas traiter les gens comme inférieur à soi-même sous prétexte d'une maladie imaginaire et espérer ensuite du respect.
Il est dit que les schizophrènes sont plus souvent des victimes que des agresseurs, et cela m'attriste. Peut-être est-ce pour ça que j'admire ceux qui en ont marre, et même cet homme. Une preuve de plus que le système psychiatrique est à revoir est donnée, et dans le monde psychiatrique, il semblerait que seul ce genre d'acte expriment un point de vue, une impuissance.

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Militants Violents : Quid de leur image ?

June 14 2025, 00:00am

Posted by Christine Némoz

J’entendais quelqu’un dire : « qu’on parle de toi en mal ou en bien peu importe, pourvu qu’on parle de toi ».

C’est une manière de voir les choses, mais faire parler de soi en mal ne redore par son image.

Ainsi, les militants écologistes absolutistes qui dégradent des objets, œuvres d’art, organisent des manifestations violentes, ne laissent pas un souvenir impérissable. ll est peu probable que se faire détester lors des manifestations aide à faire avancer les choses de manière positive. Les manifestations sont souvent organisées pour exprimer des préoccupations et des revendications importantes, et il est important de les mener de manière pacifique et respectueuse.

Se faire détester peut non seulement nuire à la crédibilité de la cause que vous défendez, mais également provoquer des réactions négatives et violentes de la part des forces de l'ordre ou des contre-manifestants. Cela peut également conduire à la stigmatisation de l'ensemble du mouvement, réduisant ainsi les chances d'obtenir des résultats positifs.

Il est donc préférable de rechercher des moyens de faire avancer les choses de manière constructive et pacifique, en utilisant des méthodes telles que la communication, la négociation et la coopération avec les parties prenantes. Cela peut inclure la participation à des groupes de pression, l'engagement avec les élus locaux ou nationaux, la rédaction de pétitions, la participation à des forums de discussion et autres moyens légitimes pour faire entendre sa voix.

La violence dans les manifestations écologistes peut prendre différentes formes, allant de l'usage de la force physique à la destruction de biens matériels. Les manifestants violents peuvent avoir des motivations variées, allant de la frustration face à l'inaction des décideurs politiques à des convictions plus radicales en faveur de la défense de l'environnement. Il est important de noter que la violence n'est généralement pas une stratégie efficace pour atteindre des objectifs environnementaux, car elle peut avoir un impact négatif sur l'image du mouvement écologiste et décourager les personnes qui pourraient autrement être en faveur de la cause.

De plus, les manifestations violentes peuvent avoir des conséquences juridiques pour les personnes impliquées et peuvent entraîner des arrestations et des poursuites judiciaires. Cependant, il est également important de reconnaître que les manifestations pacifiques et légales peuvent ne pas toujours conduire à des changements significatifs, mais se faire détester ne plaide jamais pour une cause, fut-elle excellente, car cela renvoie trop d’images négatives, largement reprises par les médias, trop heureux d’avoir des images choc à diffuser. Information, communication, seront sans doute plus utiles pour convaincre de la justesse et de l’opportunité d’une cause.

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CHU, Reims : Un homme de 59 ans tue ?

April 16 2025, 05:02am

Posted by Arnaud Némoz

Il est quasiment à chaque fois difficile de s'exprimer sur la psychiatrie, lorsqu'on est victime de traitement inhumain, dont moi-même sous « Leponex » et « Abilify », deux antipsychotique qui font de moi un gros, inadapté aux rapports sociaux et à la réalisation de mes objectifs, en plus d'un débile d'après mes parents (l'un d'eux est mort). Il ne s'agit pas seulement en lisant un tel article de ressentir de l'espoir, mais de comprendre qu'à force de nous faire baiser, nous, schizophrènes (paranoïde(s)), avons peut-être plus que de la compassion pour cet homme, cet être humain, qui a du beaucoup souffrir de la stigmatisation.
Je ne dis pas que je prépare le même coup, mais comprend qu'après des années de rejets, de ce qu'ils appellent l'incompréhension, de perte des facultés mentales et psychiques, il y'ait une colère, et cette colère a été exprimée comme elle a pu l'être, par le meurtre d'une infirmière. Il ne s'agit pas pour moi de blâmer, mais presque de saluer que parfois, à force de faire souffrir des hommes, ceux-ci se révoltent, quoiqu'il soit pour stigmatiser par le système.
Il faut savoir que la psychiatrie n'est pas un doux nid où l'on soigne la maladie mentale et psychique, mais possède un côté carcéral lorsqu'il s'agit de connaître la chambre d'isolement (CSI, en Suisse). Viennent ensuite tous les problèmes liés aux contrôles d'agents extérieurs qui s'ajoutent à paranoïa dont souffrent des gens de tout les jours, les malades. Cet acte n'est pas le meurtre d'un innocent, mais un cri de colère contre les institutions psychiatriques dont je n'ose pas imaginer ce qu'elles ont affligés à cet homme.
L'hôpital (asile) psychiatrique et son univers quasi-carcéral à déjà brisé de nombreuses vies, et continue encore aujourd'hui. Ce n'est pas pour rien que face à certains, l'OMS parle aujourd'hui de mettre en place la liberté cognitive, ceci en lien avec les droits de l'homme. On vit dans une société qui profite du plus faible, et la psychiatrie ne fait qu'affaiblir les « êtres humains » qu'elle y envoie, il n'est pas étonnant qu'elle en subisse parfois les conséquences.
L'envie de meurtre, je la ressens parfois, quand je vois ce qu'on me demande de faire et la traite sous laquelle je vis. Il faut comprendre que tout est fait pour que jamais le schizophrène (paranoïde) ne puisse se faire comprendre, et qu'il est facile de dire qu'il vit dans un autre monde, étant obligé, au final, d'adhérer à la pensée majoritaire, qui lui retire son originalité, son génie, son pouvoir.
C'est pour de tels raisons que des meurtres d'infirmiers par des schizophrènes (paranoïdes ou non), existent, et ils continueront à exister tant que ce problème de santé public ne sera pas résolu de long en large, et de manière totale. C'est en tout cas mon avis de malade psychique, un avis qui m'explique à moi-même de nombreuses choses, et je ne suis pas du camp de pleurer cette infirmière, ni l'autre blessée, car quand on fait souffrir un être humain, il y'a parfois des risques.

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l'Humanité : Quel est le prix auquel on l'achète ?

November 28 2024, 12:55pm

Posted by Arnaud Némoz

Peut-être paie-t-on sur terre le prix de certaines personnes qui se croient encore humaines, là où trop plaident encore une limite à la cruauté, à la méchanceté. La principale différence étant qu'aucune personne qui subit la cruauté ne s'en remet, le terme lui-même l'indiquant comme étant éternelle (ou terme semblable). Bien qu'une personne puisse être nuisible, il peut être de nature de penser qu'elle ait pu être une victime de méchanceté (ndlr : voir de cruauté) et donc difficilement réparable, voir à jamais mutilée.
 
On ne sait ainsi que peu d'où viennent les maux de ceux qui font du mal aux autres, et leurs profondeurs. Il ne m'apparaît pas que l'on puisse soigner l'inguérissable, ni même celui qui était honnête avant d'avoir été victime. Il y'a, de toutes manières, des formes d'horreurs que l'être humain n'a pas à tolérer, et c'est ainsi que certains, plutôt que d'instaurer une limite à ce qui blesse, se battent pour que personne ne soit blessé, ce qui m'apparaît moralement plus respectable.
 
Il m'apparaît de plus que l'humanité s'achète (ce qui est révoltant) et ceci d'au moins trois manières : 
 
1. Par la dignité et le respect qu'ils affichent à son égard, certaines personnes qui n'ont aucun rapport avec l'humanité ont pour dessein de se l'approprier et parfois, atteignent leur but, au dépend d'autres êtres humains qui eux, possèdent une sensibilité différente. Ces gens-là n'étaient pas à la base à bannir de l'humanité, mais n'avaient pas le but, le cœur, à y vivre sans en vouloir le pouvoir, la domination, et finissent parfois par devenir des gens très mauvais qui, si c'était possible, se confondraient avec les justes, les nobles.
 
2. Par les armes et le sang, la guerre, notre humanité, la vraie, la réelle, peut-être effrayée de ne jamais pouvoir rembourser une / des âmes innocentes et mortes, jusqu'à se plier parfois aux barbares / tortionnaires capable de tels actions, même si c'est très rare. De tels personnes, capable de répandre peur et sang, guerres et dans le seul but de défier la grandeur de l'humanité et le simple fait de savoir que des gens puissent naître aussi mauvais peut, par nos faiblesses, changer nos conceptions, notre ordre. 
 
3. Par le sans-nom, l’inimaginable en terme de cruauté : par la vue même d'un massacre d'une seule personne sous les yeux de plusieurs (amis, spectateurs), la vérité elle-même (supérieure à l'humanité) peut-être modifiée dans (voir par) le regard des gens à l'égard de la / des victimes. Ce / ces regards sont, après l'acte, emplit d'un pouvoir d'emprise sur la victime, qui même avec une réincarnation, n'aurait plus aucune chance de vivre, de s'en sortir et l'humanité demeure, fatalement, face à ce genre de crimes, parfois très impuissante.
 
A quel prix achète-t-on l'humanité ? 
A un prix exorbitant, lorsqu'elle-même est et représente la gratuité et le respect, envers tous. 

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Stanislas Wawrinka, qu'on sous-estime (encore) !

October 20 2024, 08:05am

Posted by Arnaud Némoz

Stanislas Wawrinka est-il encore en vie ?
 
C'est ce qu'on serait en droit de ne pas penser au vue de ses derniers résultats cette année, ponctués cependant, le plus souvent, de nombreux tie-break voir victoires en trois sets (sur deux) de l'adversaire, à savoir qu'il reste dans l'âme, un buffle, un gagnant. 
 
Sa dernière victoire (voir plutôt finale) remonte à 2023, à Umag, contre Alexei Popyrin, et il a commencé à jouer dans des tournois challengers depuis quelques années, peut-être pas si disposé, même après une année 2024, à raccrocher ses raquettes. Même si cette année, les médias prédisaient un miracle lorsqu'il passait un tour, parions qu'il remportera probablement un titre 250 ATP (voir deux) avant peut-être de mettre fin à sa carrière, à l'âge de quarante ans (2025).
 
En d'autres termes : Stanislas Wawrinka est encore en vie, et sa tenacité, son endurance, sont restées les mêmes ; peut-être jusqu'à le pousser à ne pas boucler la boucle par le même tournois où il avait commencé sa carrière et ses victoires, à Umag (victoire en 2006, défaite en 2023), ce que nous espérons bien-sur tous, avec peut-être même une victoire en 500 ATP, à Bâle, en 2025. 
Mais il ne faut pas trop rêver, même si le joueur en question possède toutes les qualités qu'il faut pour réussir, à son âge, un retour à la mesure de ce qu'il lui reste : des opportunités de victoires à ne pas lâcher ! 
 
L'homme aux trois victoires du GC a et aura en tout cas, et jusqu'à la fin de sa carrière (l'année prochaine ?) démontré une grande puissance et décroché un palmarès plus qu'honorable, avec la force d'avoir abattu des joueurs surpuissants à l'époque (Novak Djokovic, Rafael Nadal, Roger Federer) aidant notamment la Suisse à remporter les JOs (DB) masculins de tennis. 
Même si il restera, à sa retraite, probablement dans l'ombre du déjà-cité Roger Federer, on ne peut lui enlever d'être pour l'instant le seul suisse (avec notre légende) à avoir remporté des GCs. 
 
Finalement, et bien que cet article ait dû être corrigé de nombreuses fois, ne dénions pas le peu d'ennuis physiques dont il a été témoin tout au long de sa carrière, et son revers particulier (à une main) qui a été tant analysé et acclamé. Le lausannois aura servi son pays avec efficacité, finalement, et restera à retenir dans la légende du sport helvétique, au niveau tennistique.
Notons qu'après sa retraite (nécessairement prochaine), difficile va être de trouver une réelle relève aux deux champions d'une même époque qu'étaient Roger Federer / Stanislas Wawrinka, les AS des Grands Chelems.

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